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INTERNET BANKING – L’association CLCV pense que les économies réelles de la banque en ligne pour les consommateurs ne se manifestent pas encore totalement.
BANQUE EN LIGNE : PEU D'ECONOMIES POUR LES CONSOMMATEURS
(Communiqué de la CLCV)

Peut-on, en abandonnant son agence bancaire du coin de la rue au profit d’une agence virtuelle, réaliser de substantielles économies ? C’est ce que l’on pourrait penser tant il est dit et répété que les agences bancaires coûtent cher. Pour en avoir le cœur net, la CLCV a fait le tour des banques en ligne pour examiner les tarifs des services les plus courants en les comparant aux tarifs des banques traditionnelles.

La réponse est claire, il n’y a malheureusement pas de révolution tarifaire : si les clients de ces banques sans guichet peuvent réaliser de réelles économies sur leur cotisation carte bancaire, et sur la réalisation de virements par internet, en ce qui concerne les frais perçus pour des rejets de chèque ou de prélèvement, des oppositions sur carte bancaire ou l’envoi d’un chéquier en recommandé, ils se situent résolument dans la moyenne du marché, et parfois plutôt dans la fourchette haute. Et si certaines de ces banques ont décidé de se lancer dans la rémunération des comptes courants (Monabanq, anciennement Covefi, et Axa Banque), cela reste toujours conditionné à la souscription d’un package, ce qui llimite l’intérêt de la proposition, d’autant plus que les niveaux de rémunération restent faibles.

D’autre part, toutes les banques proposent aujourd’hui à leurs clients de pouvoir gérer leurs comptes à partir d’internet. Pratiques pour les consommateurs qui n’ont plus à tenir compte des horaires d’agence pour réaliser leurs opérations, ces services permettent aussi aux établissements bancaires de réduire le nombre d’opérations au guichet…et de faire payer, parfois assez cher, un nouvel abonnement à leurs clients ! En effet, l’accès à des services qui permettent la réalisation d’opérations, et non seulement la consultation des comptes, font le plus souvent l’objet d’un abonnement mensuel, compris entre 1,80€ et 3,50€. Ce qui au bout de l’année représente une somme non négligeable, qui n’est rentabilisée que si l’on effectue régulièrement des opérations tels que des virements extérieurs occasionnels, très coûteux en agence.

Quelques banques qui font aujourd’hui figure d’exceptions, ont choisi de mettre ces services à la disposition des consommateurs sans surcoût (Société Générale, Caisse d’Epargne Ile de France, …) ; la BNP semble prête à suivre cette voie en 2007. Souhaitons que l’effet de propagation si bien connu lorsqu’il s’agit de mettre en place de nouvelles tarifications (retraits aux distributeurs d’autres réseaux, prélèvements) s’applique également dans ce cas-là, cette fois au bénéfice des consommateurs !

ID: 39066
Author(s): iff
Publication date: 06/11/06
   
URL(s):

http://www.conso.net (INC)
 

Created: 23/11/06. Last changed: 23/11/06.
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